dimanche 18 septembre 2022

Travaillons à renforcer nos « liens faibles » pour garantir votre succès

 

Les êtres humains que nous sommes, sont des êtres de relations. En d’autres termes, ce sont les relations qui font de nous ce que nous sommes. C’est en cela que Seydou Badian soutient que « L’homme n’est rien sans les hommes ; dans leurs mains il vient et dans leurs mains il s’en va. » Notre vie est donc caractérisée par les liens que nous avons avec les autres.

Parlant de liens, le Psychologue Mark Granovetter dans ses travaux en a dégagé essentiellement deux types de liens sociaux qui caractérisent nos relations. Ce sont les liens forts et les liens faibles.

Les liens forts sont ceux qui caractérisent nos relations les plus proches. Ces liens nous relient aux personnes que nous fréquentons quotidiennement ou assez régulièrement. Par exemple, nos parents directs, nos amis proches. Pour les liens faibles, ils se réfèrent à nos relations au second, troisième, quatrième degrés et voire plus. Ce sont les relations de nos liens forts ou des personnes que nous connaissant grâce a nos relations, mais avec lesquelles nous collaborons rarement, ou occasionnellement.



En effet, ces deux types de liens sont utiles pour nous. Chacun a un rôle spécifique dans nos relations. Mais il y a tout de même quelque chose d’assez étonnant dans les liens dits faibles, comparativement aux liens forts. Ces liens faibles seraient en grande partie à la base de notre réussite. Et c’est ce que nous allons essayer de comprendre à travers la fameuse histoire de Rosa Parks. Celle-là même qui est connue comme l’héroïne de l’histoire de la lutte des droits civiques dans l’Amérique ségrégationniste des années 70. 

Rosa Parks était couturière et travaillait dans un atelier comme il en existait à l’époque dans les grandes villes du pays. Ce soir de 1er décembre 1955, elle décent du travail et se rend à l’arrêt de bus comme d’habitude. A l’arrivée de celui-ci, elle embarque. Une fois à bord, la jeune femme se trouve une place libre et s’installe. Là où elle s’est assise, c’était la rangée du milieu. Là où les 2 races pouvaient se partager les places sans problème. Les toutes premières rangées étant réservées aux blancs et les dernières à l’arrière étaient destinées aux noirs.

Mais au fur et à mesure que le bus progresse, les places se font de plus en plus rares. Jusqu’à un moment où le bus se trouve bondé de monde. Naturellement, certains passagers n’ont d’autres choix que de se tenir debout. Mais tant que ce sont des noirs, il n’y a aucun problème.

Cependant, un autre passager, de peau blanche se voit obligé de se tenir debout. Et c’est là où le chauffeur ordonne à Rosa Parks de céder sa place à ce blanc qui venait d’embarquer. La suite on la connait. Cela a valu à la jeune dame d’être arrêtée et d’être condamnée à payer une caution avant d’être relâchée en attente de son procès. Voilà comment est né le vaste mouvement qui va finalement aboutir au Civil Right Act un peu plus d’un an plus tard. Une loi qui va contribuer à améliorer la situation des noirs au pays de l’Oncle Sam.



Mais revenons voir de plus près la situation de Rosa Parks. Comment se fait-il que sa situation ait pu embarquer toute une nation ? Quand on sait qu’elle n’est pas la première à avoir souffert de ce genre d’injustice dans l’Amérique ségrégationniste de l’époque ? En effet, ce que l’histoire ne raconte pas, c’est la place que Rosa Parks occupait dans le cœur des habitants de sa communauté. Elle avait des liens faibles très fournis. Dans l’ouvrage de Charles Duhigg Le pouvoir des habitudes, on y apprend que la jeune dame appartenait à une dizaine d’associations et de mouvements communautaires. Et elle était un membre très actif qui n’hésitait souvent à jouer les premiers rôles. C’était donc une femme dévouée, engagée qui était appréciée pour son altruisme et son aptitude à être au service des autres.

Grâce à cet engagement, elle a agrandi son capital sympathie auprès d’une large gamme de personnes dans toutes les strates de la société. Alors, lorsque la nouvelle de son arrestation est parvenue à toutes ces personnes, chacun se sentait interpellé. Mieux, chacun voulait faire quelque chose pour elle. C’est ainsi que lorsque la proposition de boycotter les bus en soutien à Rosa Parks le jour de son procès a été faite, le miracle est arrivé. Naturellement, les gens ont adhéré. Non pas parce qu’ils connaissaient forcement Rosa Parks. Mais ils connaissaient quelqu’un qui la connaissait. Et ils sa réputation à renforcer cette sympathie envers elle. Les liens faibles de la jeune dame ont donc contribué à sa popularité et à garantir le succès de ce mouvement qui est né.

Vous comprenez alors comment nos liens faibles peuvent nous élever. Nous avons donc intérêt et travailler à construire cette base solide de notre succès. Car aujourd’hui plus que jamais, ce principe marche toujours. Lorsque nous travaillons à renforcer cette base, elle vous sert pour vos relations professionnelles et autres. Ce sont nos liens faibles qui renforcent nos réseaux et nos connexions. Et lorsque nous serons dans le besoin, il y aura toujours quelqu’un pour nous venir en aide ou pour nous recommandez à quelqu’un. Alors pensez-y et agissons en conséquence !

 

OPZ, CEO Etincelle Plus

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