Confiance
en soi et estime de soi. Voici-là
2 concepts que nous rencontrons très souvent dans notre quotidien et que nous
avons tendance à confondre. Surtout lorsqu’on s’aventure dans le domaine du
développement personnel.
Bien
que nous entendions souvent parler de ces 2 concepts quasiment tous les jours,
il n’en demeure pas moins que leurs définitions nous posent quelques fois des
soucis. Tout simplement parce qu’il n’est pas rare que dans les nombreuses
tentatives de définition, l’on les prenne l’un pour l’autre, ou l’un à la place
de l’autre, et vice versa.
Cependant,
à y voir de près, il existe bel et bien une différence. Ou du moins, des
nuances. Et c’est à cet exercice que nous allons nous atteler à travers les
lignes qui suivent.
Mais
avant toute chose, je voudrais dire que l’estime de soi et la confiance en soi
sont des préalables dans la construction de notre meilleure version de nous-mêmes.
Ce sont elles qui inspirent nos succès et déterminent nos réussites. Si nous
manquons de confiance et d’estime de nous-mêmes, nous affrontons le monde avec
des carences qui risquent de nous conduire tout droit vers l’échec à coup sûr.
De
ce point de vue, l’estime de soi et la confiance en soi doivent être considérées
comme plus importantes que les compétences que nous pouvons accumuler au fil
des années. C’est aussi la confiance en soi et l’estime de soi qui nous permettent
de renforcer nos relations avec les autres et accroissent notre valeur aux yeux
de ceux-ci.
A ce sujet, Laurence Witko disait
que « La reconnaissance de notre valeur personnelle ne
peut pas nous être apportée par les autres : il faut savoir soi-même
s‘attribuer une valeur pour pouvoir la voir reconnue hors de nos propres
frontières. »
Pour
revenir à notre sujet, disons que l’amalgame entre la confiance en soi et
l’estime de soi est récurrente. A priori, on peut estimer que le fossé entre
les deux termes n’est pas si évident. Cela peut sembler vrai. Cependant, force
est de reconnaitre qu’il existe tout de tout de même quelques nuances à prendre
en compte.
Quelles
sont ces nuances ?
Pour
faire simple, essayons de comprendre ces deux concepts en nous basant sur la
relation qu’ils ont avec l’individu et son environnement.
Pour
commencer, voyons à quoi renvoie la confiance en soi ?
S’inspirant de la définition fournit par André
Giordan et Jérôme Saltet dans leur ouvrage Apprendre
à apprendre, Stéphane Goudet affirme dans un article publié sur le site
Academie
de Dijon que selon les auteurs, la
confiance en soi est à mettre en rapport avec les capacités : elle
concerne ce que nous sommes capables de faire. Elle est le résultat d’une
évaluation que nous faisons de nos capacités et de nos ressources personnelles.[1]
Comprenons par-là que la confiance en soi est
quelque chose d’extérieur à nous. Elle fait allusion aux aptitudes et capacités
que nous avons acquises et qui nous rendent capables de faire face aux
problèmes. Autrement dit, si nous n’avons acquis aucune capacité, nous ne nous
sentirons donc pas aptes à le faire. Par exemple, lorsque j’ai confiance en moi
par rapport à une responsabilité telle que gérer une équipe qui m’est confiée,
je m’en sens capable au regard des capacités que j’ai pu acquérir. J’ai foi que
ces capacités me permettent d’être à la hauteur des responsabilités qui sont
les miennes en rapport avec cette position.
L’auteur Jean Garnot propose une définition un peu plus
précise lorsqu’il affirme que la confiance en soi désigne « une évaluation réaliste et ponctuelle
qu’on a les ressources nécessaires pour affronter une situation
particulière ». Ici encore, les notions de compétence et de
capacités ressortent. J’ai donc confiance en moi lorsqu’en toute sincérité, je
me sens capable de faire face au problème auquel je suis confronté. Parce que
je sens que j’ai en moi les ressources qu’il me faut. Je m’en sens alors vraiment
capable.
A ce sujet, le site Coaching Emotionnel[2]
définit la confiance en soi comme le niveau
de compétence de la personne. La confiance en soi concerne donc,
non pas votre être, mais vos actes. Elle est directement liée à l’action.[3] En cela on peut dire la
confiance en soi est orientée vers l’extérieur. Puisque l’action est sensée
faire partie de l’extérieur.
D’autres spécialistes
vont plus loin. Ceux-ci font remarquer que la confiance en soi fait partie intégrante
de l’estime de soi. Pour eux, c’est l’un des 4 éléments que renforme la notion
d’estime de soi qui englobe, en plus de la confiance
en soi, la perception/vision de soi,
l’acceptation de soi et l’amour de soi. Nous y reviendrons.
Après avoir
parcouru le concept de la confiance en soi, voyons à présent ce qu’il en est de
l’estime de soi.
(Ce sera dans la deuxième partie de notre
article la semaine prochaine. Ne manquez donc pas notre prochaine publication.)
OPZ
CEO
Etincelle Plus